La gynécologies psychosomatique dans Sexologies, quel plaisir!
Comme le plaisir, suivant les numéros, de se plonger dans des articles
d'andrologie, de chirurgie, de pharmacologie, de psychanalyse, de sociologie
ou d'anthropologie.
Quel plaisir d'avoir cette nécessité de confronter des points
de vue très divers sur la sexualité humaine.
Non, la sexologie ne peut être "une" et spécifique,
et elle ne peut non plus etre morcelée entre diverses disciplines.
Et si chacun ne peut etre à la fois andrologue-gynécologue-psychiatre-psychanalyste-systémicien...,
chacun se doit de progreser dans l'interdisciplinarité. Interdisciplinarité
très difficile, car des champs de pratique différents, "le
toutbiologique" ou le "tout intra-psychique" défendant
des positions théoriques rigides, voire dogmatiques, et entretenant
compétition et hostilité, on pendant longtemps, non pas empêché,
mais freiné l'expression et donc l'enrichissement de ceux qui "bricolaient"
au sens de Levi-Strauss.
Quel plaisir de voir au fil du temps que ces notions d'interdisciplinarité,
ou mieux de transdicipline (P. Brenot), ne sont pas l'apanage de la seule
sexologie.
Les consultations de la douleur sont assez récentes et associent
aussi différentes spécialités, différentes prises
en charge, la nécessité d'una connaissance transcuulturelle
des mythes de la douleur, et les recherches actuelles sur la douleur montrent
bin ces deux aspects très différents, mais liés, que
sont la sensation pure et l'émotion très particulière
envahissant la personne.
La naissance en décembre 92 de l'AFIEP (ssociation française
pour l'approche intégrative et éclectique en ppsychotherápie)
a permis de voir que nombreux psychiatres de différents courants
de pensée travaillaient ensemble, confrontaient leurs pratiques,
échangeaient des compléments pour la compréhension
du psychisme et du processus de changement en psychothérapie. Ils
se trouvent maintenant pour des confrontations positives fin de promouvoir
des formations aux psychothérapies.
L'importance de la qualité de vie dans tous les domaines médicaux
est maintenant considérable. Même la qualité de vie
subjective dans la santé mentale a pussé de nombrux experts
à développer des échelles de mesure, à enqueter
et à faire progresser l'uilité de ce concept.
Ces domaines que je cite -mais il y en a beauxoup d'autres- montrent vien
que c'est de la diversité, de la confrontations d'idées dans
la tolérance mais dans la rigueur, que l'on peut progresser, en opposition
à une "pensée unique", amalgame flou générateur
du risque important de tomber dans la confusion, l'inconsistance et la dispersion.
Quel plaisir, car ces confrontations d'ídées sont en fait
nécessaires pour comprendre, écouter mieux et finalment traiter
et aider nos patients de la façon la plus adéquate possible.
Quel plaisir de penser qu'une partie du déficit de la Securité
sociale purrait etre limité par una meilleure écoute évitant
la pléthore d'examens pramédicaux coûteux et souvent
inutiles...
Quel plaisir enfin d'être dans un champ à questionnement constant
qui nous impose d'oser remettre en cause non pas les théories mais
leur sclérose possible
Marie CHEVRET-MÉASSON
Directeur de l'enseignement de Sexologie de la Faculté de Médecine
de Lyon
Gynécologue-Psychiatre
283 rue de Créqui, 69007 Lyon