L'impussance est une affection à première vue facile à
diagnostiquer et à traiter si on la limite à la seule difficulté
érectile.
En y regardant de plus près, rien n'aparaît aussi simple. La
diagnostic étiologique s'avère, à l'usage, déjà
plus difficile: des éléments de la lignée organique
cotoient des éléments de la lignée psycho-relationnelle,
le tout s'intrinquant dans un désordre apparent permettant rarement
d'établir une relation d'ordre pathogonomonique véritable.
Quant à la prise en charge thérapeutique, elle est, en pratique,
étonnement peu influencée par les données de la démarche
diagnostique, mais surtout dictée par la formation du médecin
consulté.
En fait, dans l'impussance, le symptôme perte d'érection, les
éléments lésionnels ou psycho-relationnels, les traitements
sont souvent identiques et stéréotypés.
La véritable variable est le patient lui-même, son histoire
personnelle et sa logique de fonctionnement sexuel.
D'où l'intérêt d'una prise en charge globale centrée
sur le patient pris comme fil conducteur. Active simultanément aux
deux pôles de la maladie, elle intervient à la fois par una
aide mécanique à l'erection qui rassure la patient par ses
effets immédiatement concrets, et par une prise en charge psycho-relationelle
destinée à aider le patient, par étapes successives,
à renouer avec un comportement sexuel de plaisir, de sensualité
et d'erotisme, seul capable, à terme, d'assurer la guérison
quand elle est possible.
Dans une prise en charge de ce type, nous faisons une large place aux injections
intracaverneuses comme aide mécanique à l'érection,
en donnant la préférence aux drogues facilitatriiices de type
alppha bloquant.
Elles on l'avantage d'aider le patient en respectant la phyysiologie de
l'acte sexuel, que tient compte de la participatiion de la partenaire.