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J. MIGNOT
La banalisation de la sexualité et de ses avatars à travers les médias, la demande de plus en plus pressante de thérapies répondant à des troubles sexuels sont autant de nouvelles donnes qui doivent pousser le thérapeute (le sexologue?) à clarifier sa position face à son patient.
C'est à travers l'évolution de cette demande et par les phénomènes de masse qui l'accompagnent que l'auteur tente de redonner place et valeur à l'espace thérapeutique dans une réflexion sur le rôle du thérapeute et sur la dimension de la création dans l'acte de thérapie.
C'est à la lumière de ce qui construit la démarche créatrice et des lois générales du processus créateur qu'on peut oser cette métaphore de « l'oeuvre de thérapie ».
Face au banal qui induit, de nos jours, l'uniformité de penser, de sentir et d'être, l'une des voies de respiration (l'inspiration?) reste l'art.