J. BUVAT (Lille), R. Porto (Marseille) et coll.
Un questionnaire concernant les attitudes diagnostiques et thérapeutiques face à un consultant pour dysfonction érectile (DE) sans cause organique manifeste a été envoyé à 1743 thérapeutes de 6 pays européens répartis en 3 catégories (psychosexologues, uro-andrologues et autres spécialités). 514 (29,5 %) ont répondu. Les différences trouvées entre les 6 pays interrogés étaient relativement modestes. Des différences plus importantes continuent d'exister entre psychosexologues et somaticiens, bien que beaucoup de ces derniers, spécialement des urologues, accordent aujourd'hui une plus grande place aux aspects psychologiques et conjugaux. Les IIC sont largement utilisées à titre tant diagnostique que thérapeutique. Près d'un sujet sur deux consultant pour DE en reçoit au moins une, et environ un sujet sur cinq semble traité par auto-injections.