Résumé : L'emploi d'un terme guerrier comme titre de cette cession signale l'existence
d'un combat dans lequel les forces en présence et les enjeux ne se laissent
pas identifier aisément.
Sans lunettes d'approches, une avant-garde se distingue : celle des femmes qui, depuis que l'accroissement de la longévité leur permet de connaître et de dépasser la ménopause, vivent plus longtemps que les hommes. On constate un manque de curiosité des services de renseignements pour cette discrimination sexuelle de la mort. La frilosité des recherches menace les femmes de vivre en meilleure forme, de plus en plus longtemps... dans la non-mixité... La qualité de vie est une exigence à l'ordre de chaque jour, les particularités de la physiologie féminine ont amené les chercheurs à s'intéresser aux conséquences de la modification du statut hormonal pour améliorer la qualité de vie après la ménopause. Mais en vingt ans, cette meilleure résistance des femmes à l'épreuve du temps, ce privilège s'est transformé, au travers de plusieurs offensives, un handicap, le carrefour de tous les dangers. Aujourd'hui l'amalgame entre vieillissement féminin et ménopause est près d'être achevé.
Ce nouveau danger nécessiterait la mobilisation générale des femmes.
Pour le conjurer une seule mesure est proposée, le réarmement hormonal.
Le problème ici n'est pas celui d'une hostilité au traitement hormonal, mais d'un questionnement du cadre et des limites dans lequel cet "arsenal thérapeutique" se déploie.