RÉSUMÉ : L'analyse des pratiques thérapeutiques face aux troubles de l'érection montre qu'il paraît important dans les pays Latins de ne pas dissocier l'organe du mental avec un consensus urologue-psychiatre.
Les IIC ont révolutionné le traitement des dysérections mais, l'érection chimique ne peut pas se substituer à une érection naturelle. C'est une "béquille". Si le patient ne bénéficie pas de prise en charge psycho-sexologique, de sérieuses difficultés peuvent persister dans sa sexualité. Le sevrage des IIC n'est pas envisageable car la lésion n'aura eu qu'un traitement symptomatique. Face à un trouble érectile, il est important d'en parler, d'y mettre les mots pour comprendre son apparition. Le consensus urologue-psychiatre permettrait d'envisager plus facilement un sevrage des IIC.