Le sildénafil en première ligne, comme moyen diagnostique et thérapeutique non invasif de l’impuissance sexuelle masculine

P. Perimenis, K. Giannitsas, K. Gyftopoulos, A. Athanasopoulos,
G. Barbalias (Patras, Grèce)


Résumé :

Il existe différents procédés plus ou moins complexes pour le diagnostic de l’impuissance masculine. Les moyens semi-invasifs et invasifs incluent les IIC de drogues vaso-actives. Nous avons évalué l’efficacité du sildénafil comme outil diagnostique et thérapeutique non invasif de première intention dans les DS d’une population masculine tout venant.

Des doses de sildénafil allant jusqu’à 100 mg ont été administrées à 61 consultants consécutifs d’une clinique pour DS, présentant une DE documentée et sans contre-indication. Ils n’avaient pas subi de tests diagnostiques spécifiques avant de prendre du sildénafil. Sur les 61 hommes, 33 (54,1%) ont répondu positivement au sildénafil. 12 répondeurs (19,7 % des patients inclus) se sont avérés porteurs d’une DS psychogène et ont présenté des érections spontanées sans traitements après un suivi moyen
de 8,2 mois. Les hommes sans antécédents médicaux ou bien avec une SEP, HTA, ou légère coronaropathie, sont ceux qui ont le mieux répondu. En conclusion, on retrouve 54,1% d’hommes qui ne nécessitaient pas
de test diagnostique invasif. Cela réduit le coût total de l’investigation diagnostique. Le sildénafil peut donc être prescrit prudemment et à des doses efficaces par des non-urologues, ou dans le secteur des soins primaires dans les cas d’hommes sans antécédents médicaux significatifs ou dans les cas d’hommes présentant une DS avec coronaropathie légère, une SEP ou une HTA.

MOTS-CLEFS :
o Dysfonction
érectile
o Impuissance
o Sildénafil



[ Retourner à la page principale | Retourner aux Archives ]